Vers un
programme
citoyen

À quelques mois des élections municipales, Grégory Meyer dévoile les grandes orientations d’un projet en construction avec les habitants d’Orléans. Bâtie sur la participation et le dialogue de terrain, cette vision part d’une conviction simple : la ville doit répondre aux attentes concrètes des habitants en terme de sécurité, propreté, logement, emploi, climat, vivre-ensemble, tout en préparant l’avenir.

L’ambition est claire : repenser la manière de « faire la ville » pour faire d’Orléans une ville, plus que jamais vivante…

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  • Renforcer et réorganiser la police municipale pour plus d’efficacité et de proximité (patrouilles, îlotage, postes de secteur renforcés),
  • Signer un Contrat de Sécurité Intégrée (CSI) pour renforcer la coopération entre la ville et l’État : plus d’effectifs, de moyens technologiques (vidéoprotection moderne) et un vrai travail de prévention de la délinquance,
  • Créer un dispositif de prévention des violences avec des éducateurs de rue et des actions dans les collèges et lycées,
  • Développer un système de sécurité dans les commerces par la mise en place notamment d’un « bouton d’alerte commerçant »,
  • Créer des outils innovants comme le Big Data de la tranquillité publique, permettant de collecter et de croiser des informations nécessaires pour anticiper et mieux cibler les interventions de la police municipale,
  • Coordonner des actions «justice-police-bailleurs» pour un traitement rapide des infractions.
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une ville, plus que jamais vivante...

Orléans a besoin d’une politique économique ancrée sur le terrain, qui encourage la création, facilite l’installation, soutienne l’emploi et fasse de notre ville un territoire où tout devient possible.

1 – Une ville qui soutient et développe son économie locale :

La politique économique doit partir du terrain, soutenir la création, l’installation, l’emploi, pour faire d’Orléans, un territoire où tout devient possible.

  • Renforcer le soutien aux commerces orléanais, acteurs économiques essentiels dans la vie de nos quartiers, aujourd’hui fragilisés, en leur offrant davantage de services,
  • Faire du projet des Halles Châtelet, un chantier exemplaire (anticiper, coordonner, dialoguer),
  • Stimuler le dynamisme commercial du centre-ville avec des commerces et enseignes à forte valeur ajoutée et favoriser les circuits courts,
  • Animer les quartiers et le centre-ville grâce à une équipe dédiée composée notamment d’un manager du commerce et de moyens renforcés (mise en place d’un parcours marchand),
  • Créer un fonds de rachat des cellules vacantes, afin de faciliter la reprise des commerces et maintenir la diversité commerciale dans tous les quartiers d’Orléans,
  • Mise en place du Orléans Business Act : garantie d’accès (mécanisme de préférence locale) aux marchés publics pour les PME, commerçants et artisans locaux, dans le respect du code des marchés publics,
  • Mise en valeur du patrimoine culturel et culinaire local pour toucher la clientèle locale et touristique.

2 – Une ville qui fait du logement une priorité :

Pour renforcer l’attractivité et le dynamisme d’Orléans, il est indispensable de mener une politique du logement ambitieuse, cohérente et adaptée à la réalité locale. Ce défi est à notre portée, à condition d’en faire une priorité collective.

  • Garantir des logements accessibles et encourager l’accession à la propriété,
  • Mettre en place un véritable parcours résidentiel, avec un logement adapté à chaque étape de la vie. Cela signifie proposer des logements temporaires et accessibles (pour les jeunes actifs ou les familles monoparentales), diversifier le parc pour permettre la mobilité, adapter les habitations au vieillissement ou au handicap, et encourager la réversibilité des usages (par exemple, transformer un T4 en deux T2),
  • Libérer du foncier pour reconstruire la ville sur elle-même. Cela suppose d’identifier de nouveaux terrains constructibles, d’augmenter la densité des quartiers déjà urbanisés (en rehaussant les immeubles ou en transformant des lotissements en zones plus denses avec services de proximité), ou encore de diversifier les types de logements (intergénérationnels, en accession sociale à la propriété, temporaires, etc.),
  • Bâtir l’avenir en valorisant et en transformant le patrimoine urbain existant, en limitant l’étalement et en associant transition écologique, inclusion sociale, densité maîtrisée et innovation collective.
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une ville, plus que jamais vivante...

Orléans a besoin de plus d’ambition culturelle : valoriser la création locale tout en encourageant l’émergence et le succès des artistes et créateurs locaux.

  • Développer des parcours thématiques « Made in Orléans » artistiques, culturels et gastronomiques à destination des habitants et des touristes, pour valoriser l’identité orléanaise,
  • Élargir l’offre culturelle en centre-ville, en créant 2 musées distincts : un premier dédié à Jeanne d’Arc et à l’histoire de notre ville, un second dédié à la Marine de Loire, héritage de l’activité économique,
  • Faciliter la mise en oeuvre d’expressions culturelles privées par l’accompagnement (communication, aide logistique) d’initiatives associatives (comme les festivals des venelles) et la facilitation des démarches d’autorisation (concert/exposition dans les bars et restaurants),
  • Renouer avec nos racines pour faire rayonner à nouveau, en France et à l’étranger, l’identité unique et riche de notre ville,
  • Développer des espaces de médiation scientifique et numérique.
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une ville, plus que jamais vivante...

1 – Une ville agréable à vivre, accessible et fluide

  • Repenser le plan de circulation en intégrant toutes les mobilités, notamment le vélo pour un meilleur équilibre entre accessibilité et qualité de vie,
  • Développer le modèle urbain de « La ville du quart d‘heure », dans lequel chaque habitant peut accéder, à pied ou à vélo, en moins de 15 minutes à tous les services essentiels du quotidien : se loger, travailler, se soigner, apprendre, faire ses courses et se détendre.

2 – Une ville sobre et durable

  • Adapter le PLUm pour contenir l’étalement urbain, en recyclant les friches et en préservant les espaces naturels. Le rendre moins rigide et défensif pour relancer notamment l’investissement locatif privé (pas de travail sans logement),
  • Engager une transition énergétique ambitieuse dans la rénovation des bâtiments notamment municipaux, l’utilisation d’énergies renouvelables, la re-végétalisation de la ville et la transformation de nos modes de vie (mobilités douces, alimentation durable, économie circulaire),
  • Faire preuve d’exemplarité publique face aux enjeux climatiques par la formation des agents, l’éducation dans les écoles et l’aménagement des bâtiments publics.
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une ville, plus que jamais vivante...

1 – Une ville inclusive

  • Favoriser l’inclusion scolaire en soutenant les écoles dans l’accueil et l’accompagnement des élèves en situation de handicap ou en difficulté,
  • Revenir à une régie en direct de la restauration collective, à destination des écoliers,
  • Rendre accessible tous les espaces publics, le sport, la culture et la vie citoyenne,
  • Créer du lien intergénérationnel et favoriser le « Vivre ensemble » en associant notamment les étudiants, les jeunes et les personnes âgées à la vie locale.

2 – Une ville qui répond aux enjeux de la diversité

  • Assurer un logement digne, abordable et bien localisé pour lutter contre l’exclusion par le logement,
  • Accompagner le parcours résidentiel, permettant l’évolution progressive vers un logement stable et adapté à ses besoins à chaque étape de sa vie.

3 – Une ville qui soutient le pouvoir d’achat

Face à l’aggravation des difficultés économiques qui touchent de nombreuses personnes et familles, qui mieux que le maire pour protéger nos concitoyens, en particulier les plus vulnérables et les parents seuls, en renforçant l’accès aux services publics ?

  • Assurer une baisse de la facture énergétique et des impôts locaux, en prenant mieux en compte la situation et les revenus des ménages,
  • 0% d’augmentation des taux de fiscalité locale,
  • Faciliter l’accession à la propriété en libérant du foncier municipal et en favorisant la baisse des prix des terrains vendus aux promoteurs, ces derniers s’engageant en contrepartie à diminuer le prix de vente des logements.
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une ville, plus que jamais vivante...

L’argent public doit être traité avec le plus grand respect, car il représente la contribution de chacun au bien commun.

  • Maîtriser et contrôler la dépense publique et les subventions versées aux associations,
  • Augmenter les moyens d’action de la ville en mobilisant des financements privés et publics notamment européens,
  • Réduire les coûts de fonctionnement notamment des bâtiments publics en les dotant par exemple d’équipements adaptés par l’autoproduction d’électricité,
  • Lutter contre le gaspillage énergétique, alimentaire et, plus largement, celui des dépenses publiques (recrutement notamment de programmistes, de chasseurs de coûts, de
    subventions et de partenariats privés et de chargés d’évaluation des politiques publiques).