La biodiversité, un bien commun à protéger… Aussi en zone urbaine

Pourquoi la biodiversité urbaine est un enjeu vital pour nos villes ?

La biodiversité, c’est la richesse du vivant sous toutes ses formes : les espèces animales, végétales, les champignons, les micro-organismes, mais aussi les écosystèmes et toutes leurs interrelations. Le nombre d’espèces existant aujourd’hui sur terre est estimé à presque 9 millions, si l’on ne compte pas les bactéries et les archées… Pourtant de ce nombre, à peine un tiers est connu.

Notre connaissance du vivant augmente sans cesse, et nous découvrons tous les ans de nouvelles espèces… Et tous les ans, nous devons déplorer la disparition de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’entre elles, selon les régions du monde.

Le Vivant est un patrimoine commun essentiel, dont dépendent notre alimentation, notre santé, notre qualité de vie… nombre de services écosystémiques, et donc notre avenir.

Défendre et accroître la biodiversité urbaine : un engagement pour Grégory Meyer

Dans son programme pour Orléans, Grégory Meyer fait de la préservation de la biodiversité une priorité :
: la sensibilisation des habitants – en particulier les scolaires-, la préservation du vivant dans l’espace urbain – notamment le végétal-, le développement des espaces de nature en ville constituent autant de leviers indispensables pour changer durablement nos pratiques.

Face à l’artificialisation galopante des sols, à la fragmentation des trames vertes et bleues, une solution Face à l’artificialisation galopante des sols, à la fragmentation des trames vertes et bleues, une solution se dessine avec clarté : le retour d’une nature spontanée dans certains espaces urbains et le renforcement de la continuité écologique. Friches urbaines, haies champêtres, zones humides, boisements ou encore cimetières peuvent redevenir des refuges pour la faune et la flore, cela sera possible à condition de sortir d’une gestion purement ornementale des espaces verts et d’envisager tout l’espace urbain comme concerné par cet impératif.

« En Centre-Val de Loire, 8% des mammifères, 40% des oiseaux nicheurs et 17% des espèces végétales sont menacés… La préservation de la biodiversité urbaine ne doit plus être une option décorative mais une nécessité écologique ! Elle régule les températures, absorbe les eaux pluviales, améliore la qualité de l’air et du cadre de vie, tout en reconnectant les habitants à la nature », a rappelé Jean-Noël Rieffel.

Dans cette dynamique, Grégory Meyer s’engage à inscrire dans son programme municipal sur la transition environnementale le retour d’une nature spontanée en ville, la reconquête des trames vertes et bleues, et de la limitation de la minéralisation de l’espace public. Ce cap écologique s’incarnera par :

• L’actualisation de l’atlas de la biodiversité communal, en coopération étroites avec les associations,
• La formation approfondie des services techniques, et la valorisation de leurs compétences
• La sensibilisation des scolaires par le développement d’un lien fort entre les services de la culture (délégation à la culture scientifique) et le service Education,
• un urbanisme construit par le prisme du vivant : une végétalisation importante et raisonnée des quartiers pour lutter contre les îlots de chaleur en tenant compte de la préservation de la ressource en eau, restaurer les trames vertes et bleues, mais aussi la trame noire (éclairage urbain) ou la trame brune (continuité des sols)

« Faire d’Orléans, une ville plus que jamais vivante, c’est aussi la faire respirer et lui redonner sa part de nature », résume le candidat, convaincu que les villes les plus accueillantes pour la biodiversité seront aussi les plus attractives pour leurs habitants.

Suite au succès de cette première conférence consacrée à la biodiversité urbaine, une seconde rencontre est d’ores et déjà prévue pour septembre 2025. Un nouveau temps fort pour continuer à réfléchir ensemble à l’avenir écologique de notre ville.

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